Monter de suite à gauche sur le petit chemin escarpé, à flanc de roche. Il surplombe des gorges. On distingue déjà le château au loin. Avant d’arriver au ruisseau du Laurio, on traverse une friche piquée de bruyère et de quelques fruitiers sauvages. (cairn 6) L’or a toujours fait rêver les hommes mais jamais aucun filon n’a été trouvé à Auriac. Il est néanmoins bien là, sous forme de paillettes mélangées aux alluvions des ruisseaux, dans le quartz ou dans d’autres minerais. La toponymie des cours d’eau l’atteste : Laurio, Lauriol, Orbieu.
Noisetiers, frênes, cornouillers se penchent doucement sur les berges du Laurio où au printemps pousse le muguet sauvage.
Arrivée au village. A droite, le chemin goudronné monte vers le château. (cairn 7) Depuis le Xème et le début du XIème siècle, il garde l’entrée méridionale du Termenès, entre la vallée de l’Orbieu et celle du Verdouble. Les tours, corps de logis (XIVème siècle) témoignent d’une « vie de château» contrastant avec la pauvreté de la commune qui n’a jamais été très peuplée. Ce luxe est sans doute imputable au revenu des mines.
A gauche : on rejoint la D 212.